Nos objets du quotidien racontent beaucoup de nous : ils incarnent une époque, traduisent nos désirs, nos habitudes et nos cycles de consommation.
Mais que deviennent ces artefacts lorsque la nouveauté les relègue au rang de souvenirs ?
L’installation propose de questionner notre rapport à la société de consommation, à la valeur accordée aux technologies et à l’obsolescence programmée qui rythme le destin de ces objets souvent jetés, mais jamais entièrement oubliés.
Des objets-reliques emblématiques des années 1960 à 2000, détournés de leur usage initial, sont exposés comme autant de témoins d’un quotidien révolu.
Le public peut activer ces fragments de mémoire via les boutons d’un autoradio devenu interface, et s’immerger dans une expérience qui interroge la culture matérielle et ses évolutions.
vidéo de l'oeuvre
